|
|
1981 |
1. | |
2. | |
3. | |
4. | |
5. | |
6. | |
7. | |
8. | |
9. | |
10. | |
11. | |
12. | |
|
. . .
|
|
J'aimerais que ce télégramme
soit le plus beau télégramme
de tous les télégrammes
que tu recevras jamais.
Et qu'ouvrant mon télégramme,
et lisant ce télégramme,
à la fin du télégramme,
tu te mettes à pleurer.
Je sais que ce télégramme
est le dernier télégramme
de tous les télégrammes
que je t'enverrai jamais.
Tu auras ce télégramme,
comme les autres télégrammes,
par Overseas Telegram
et le Post Office anglais.
. . .
|
|
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo homo homo
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo
Et ouais, c'est moi Gainsbarre,
on me trouve au hasard
des night clubs, des bars
américains, c'est bonnard.
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo homo homo
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo
On reconnait Gainsbarre
À ses jeans, à sa bar-
be de trois nuits, ses cigares
et ses coups de cafard.
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo homo homo
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo
Bizarre, ce Gainsbarre,
il est cool, faut croire
que de tout il en à r-
ien à cirer, enfin, faut voir.
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo homo homo
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo
Et ouais, cloué le Gainsbarre,
au mont du Golgothar,
il est reggae, hilare,
le cœur percé de part en part.
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo homo homo
Ecce homo, ecce homo
Ecce homo, ecce homo
. . .
|
|
J'ai un mickey maousse,
un gourdin dans sa housse,
et quand tu le secousses,
il mousse.
J'ai un mickey maousse,
une espèce de pousse
de bambou dans sa brousse
qui pousse.
J'ai un mickey maousse,
un gourdin dans sa housse,
et quand tu le secousses,
il mousse.
J'ai un mickey maousse
de quatre pieds six pouces
qui fiche aux blondes, aux rousses,
la frousse.
J'ai un mickey maousse
un gourdin dans sa housse
et quand tu le secousses
il mousse.
J'ai un mickey maousse,
une paire de pamplemousses,
en avant toutes et tous,
je pousse.
. . .
|
|
Et si Dieu était juif, ça t'inquièterait petite ?
Sais tu que le Nazaréen
N'avait rien d'un aryen ?
Et s'il est fils de Dieu, comme vous dites,
Alors
Dieu est juif
Juif et dieu
Le Capital, tu as lu de l'israélite
Karl Marx, un beau bouquin...
Et le trio bolchevik, la troïka des purs, eh bien
Tous trois de race sémite,
Je te le prouverai tout à l'heure
Dieu est juif
Juif et dieu
Grigori Ievseïevitch Apfelbaum, dit Zinoviev
Lev Borissovitch Rosenfeld, dit Kamenev
Et Lev Davidovitch Bronstein, dit Trotsky.
Dieu est juif
Juif et dieu
Voici le temps de l'Antéchrist,
La bombe à neutrons hein,
Petite fille de papa Einstein,
Encore un juif, si tu vois ce que je veux dire petite...
Dieu est juif
Juif et dieu
. . .
|
|
Te souviens-tu, ma petite Charlotte
Toi à quatre pattes comme un petit gavial
Ça y allait sec, tes glandes lacrymales
Quand tu faisais poupou dans ta culotte
Je te disais
Shush shush Charlotte
Shush Charlotte shush shush
Tu es une petite Charlotte
Aux pommes à l'aube aux aurore boréales
Quand tu t'enfiles tes céréales
Avant le lycée polyglotte
Tu as peur d'être en retard et je te dis
Shush shush Charlotte
Shush Charlotte shush shush
Comme ton petit papa, tu aimes les bank-notes
Et quand tu perds au jeu tu le prends super mal
Tu dis « merde », « chier », « con », tu râles
Calme calme ma petite cocotte
Shush shush Charlotte
Shush Charlotte shush shush
Sais-tu, ma petite fille, pour la vie il n'est pas d'antidote
Celui qui est aux manettes, à la régie finale
Une nuit me rappellera dans les étoiles
Ce jour-là je ne veux pas que tu sanglotes
Shush shush Charlotte
Shush Charlotte shush shush
. . .
|
|
Toi moi donner cuvette
tabac savonnette
miroir et papier cul
toi mourir
Toi moi donner chapeau
peigne en coroso
médaille petit jésus
toi mourir
Toi moi donner réveil
torchon nid d'abeilles
et caleçons fendus
toi mourir
Toi moi donner très chic
rasoir mécanique
et collier de prisu
toi mourir
Toi moi donner canif
et préservatifs
mais moi pas roi Ubu
toi mourir
Toi moi donner parole
que rhum agricole
ya bon bwana j'ai bu
toi mourir
Toi moi donner fusils
toi voir paradis
moi ordonner tribu
toi mourir
. . .
|
|
Qu'est ce qui t'a pris bordel, de casser la cabane
de ce panoupanou, puis sortir ton canif,
ouvrir le bide au primitif
qui débarquait de sa savane ?
La nostalgie camarade
Qu'est ce qui t'a fait prendre cette fille diaphane
contre son gré et sous ses griffes ?
Des regrets, tu réponds « négatif »,
mieux encore, tu ricanes.
La nostalgie camarade
Qu'est ce qui te prend au sucre de canne
de te klaxonner la gueule, sombrer sur les récifs
de ta mémoire et revoir ton passif
en respirant la colophane ?
La nostalgie camarade
Il s'en passe des choses sous ton crâne
rasé, c'est plein de tristesse et de kifs.
Tu te vois encore en tenue léopard bourrée d'explosifs
sauter de ton aéroplane.
La nostalgie camarade
. . .
|
|
Bana basadi balalo
dialecte bantou
Bana basadi balalo
trois petits zoulous
Bana basadi balalo
sont partis en guerre
Bana basadi balalo
contre les boers
Bana basadi balalo
dialecte bantou
Bana basadi balalo
trois petits zoulous
Bana basadi balalo
tuent à la sagaie
Bana basadi balalo
le néerlandais
Bana basadi balalo
dialecte bantou
Bana basadi balalo
trois petits zoulous
Bana basadi balalo
trois petits négros
Bana basadi balalo
sont morts en héros
. . .
|
|
Mets ton masque à gaz Sokolov
que tes fermentations anaérobies
fassent éclater les tubas de ta renommée
et que tes vents irrépressibles
transforment abscisses et ordonnées
en de sublimes anamorphoses
. . .
|
|
L'homme a créé des dieux l'inverse tu rigoles
croire c'est aussi fumeux que la ganja
tire sur ton joint pauvre rasta
et inhale tes paraboles
Là bas en Ethiopie est une sombre idole
Haïlé Sélassié négus roi des rois
descendant de Moïse à ce qu'en croient
certains quant à moi je les crois sur parole
Des esclaves le protègent sous de noirs parasols
du ciel blanc d'Addis Abéba
à ses pieds un lionceau embême de Juda
Symbole
Dans son lointain palais le négus s'isole
prisonnier après un nouveau coup d'état
peut être passé par les armes va savoir qui ou quoi
demande donc à la C.I.A ou Interpol
. . .
|
|
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike
Des Britiches aux niakouées, jusqu'aux filles de Perse
J'ai tiré les plus belles filles de la terre
Hélas, l'amour est délétère
Comme l'éther et les poppers
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike
De mon bun-cœur j'ai abaissé la herse
Sarrasine je crains les invasions, la der
Des ders, dur dur, affaire
Classée, à la solitude aujourd'hui je m'exerce
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike
Après avoir connu des fortunes diverses
Blondes, brunettes, redheads, platines, châtains clair
En moi-même je me dis qu'il serait peut être préférable de faire
L'amour en allongeant quelques sesterces
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike
De Jane au gin peut être est ce l'inverse
Je me suis pété la gueule au ginger
Ale sait qu'au bout du compte je m'en irai amer
Empoisonné tel le roi de Perse Artaxerces
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike, strike, strike
Strike
. . .
|
|
Bad news from the stars
Bad news from the stars...
. . .
|
|